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L'histoire...
 
Un mail. Un seul mail qui va engendrer une histoire d’amour hors du commun. Alors que Titouan voit sa vie s’effondrer, une femme, une cliente de sa banque va changer le cours routinier de cet homme. Nat… Nataëlle… Belle, exceptionnelle, tout comme Natinia, 17 siècles plus-tôt dans la Provence romaine, dont Titouan vient de retrouver les lettres enflammées de son amant Aegidius. Deux vies parallèles mais troublantes de similitudes. Ils vont vivre une aventure magique dans l’amour absolu. Titouan se régénère, se retrouve et évite ainsi la mort qui l’appelait, tel un gladiateur dans l’arène de la vie de ce 21 ème siècle. Il redécouvre, jour après jour, la jouissance avec l’être aimé, sans complexe, sans tabous.
 
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Deux êtres, malheureux en couple et en amour, se rencontrent grâce à Internet. De ces mails va naître un amour fort et véritable qui va permettre à Titouan d’éviter le suicide. Avec Nataëlle, il va se reconstruire et constate aujourd’hui une évolution fulgurante de son mental. Sa grande expérience de l’antiquité romaine, quelle soit monétaire ou archéologique vont les conduire à vivre ensemble une semaine magique dans la cité éternelle de Romulus. Ils vivent une histoire d’amour comme l’ont vécu, au 3ème siècle en Provence, Aegidius et Natinia.
 
FELICITAS TEMPORUM : les jours heureux.
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Extrait court:
 
– Entre !
Ainsi débutait cette conversation nocturne. Il la rejoignait sur MSN, comme tous les soirs ou presque. Quels instants merveilleux et pleins de charme ! Il n’en revenait pas encore : lui ? Avec ses cinquante-sept ans passés ? Elle, avec dix ans de moins et belle comme un cœur… Pourquoi… ? Comment ? Et pourtant la réalité était là : Nat ! Nataëlle, qui l’avait sollicité par un e-mail reçu à son bureau et qu’il n’était pas près d’oublier :
 
– Bonjour, je sais que cela peut paraître osé mais j’aimerais vous inviter à déjeuner… mais en Provence, le premier novembre. Réponse par e-mail svp.
 
Ce jour férié de la Toussaint tombait un mercredi.
 
La suite n’avait pas traîné.
Il lui répondit de chez lui :
 
– J’aime quand on ose ! OK pour moi ! Donne-moi ton numéro de portable stp, voici le mien !
 
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Extrait long:
 
Bien Cher Joël,
 
     Le prochain courrier que je t’adresserai sera celui où je te joindrai un chèque de remboursement. Tu as droit à toute ma gratitude pour cette aide et pour ton implication dans la solidarité familiale.
 
     Je sais que tu as été inquiet pour moi par le passé. Je sais que tu n’as pas admis ma conduite récente mais je te rappelle qu’un individu est un iceberg dont seulement 7% sont visibles hors de l’eau ! Tu en sais plus que cela sur moi mais tu ne peux tout savoir ni deviner exactement, malgré le niveau exceptionnel de complicité que nous avons eu et j’espère conserverons.
 
  Oui, tu m’as énormément apporté psychologiquement à un moment crucial de ma vie. (Et matériellement aussi, soit dit en passant)
 
     Oui, j’ai rencontré Nataëlle, oui je l’ai aimée comme un fou ! La page est tournée, sans heurt, sans autre souffrance que celle que je me suis moi-même infligée dans mon cœur. Il ne pouvait en être autrement mais la relation, que dis-je, la leçon fut et sera inoubliable !
 
     Oui, il y a eu big bang qui m’oblige à me repenser entièrement, sans rien jeter ni démolir mais m’aidera aussi à évoluer positivement. Nataëlle aura fait voler en éclats les blocages anciens.
 
     Elle m’a réveillé, libéré, remis en marche ! Elle restera toujours avec gratitude dans mon cœur et dans notre « jardin secret ».
Je n’ai sans doute jamais été ce point d’exclamation que je pensais être ou alors très provisoirement. J’ai surtout été un point de suspension dans une parenthèse qui va se refermer sans doute sous peu. Je n’exclue pas, vu notre niveau de complicité, une suite possible, hypothétique et très aléatoire mais qui n’aurait aucune implication de cœur. Les dieux antiques se servaient de « daimonos » pour leurs actions sur les mortels humains. Je pense avoir été le jouet de celui de Cupidon. Qu’il en soit à jamais remercié !
 
     Il n’y a guère de chance que des relations futures avec Nat puissent être autres que cela ou alors cela voudrait dire que j’ai rencontré l’Amour de ma Vie, que ce sentiment n’était pas partagé, et que s’il devait y avoir retournement futur de la situation cela ne pourrait se faire qu’en réflexion et accord commun.
 
     Cela ne semble pas probable, trop de choses nous séparent.
Pour moi, je ne veux pas de peine de cœur, quelques jours de souffrance m’auront suffi… il est parfois dur « d’atterrir » comme tu dis, même si je pense avoir toujours su rester lucide et objectif ! Mais que veux-tu, un sentiment d’amour fou à 57 ans ! C’est merveilleusement bon quand même !
 
     J’ai maintenant beaucoup à faire dans mon travail, ce qui est prioritaire !
Je sais cependant qu’une rencontre se fera un jour ou l’autre, qui sera la bonne. Je l’appelle de tous mes vœux, je l’attends bien calmement sachant, grâce à Nat que la vie à 57 ans n’est pas finie, qu’un après se mettra en route un jour ou l’autre. Il est rassurant de savoir qu’on peut encore plaire et satisfaire pleinement une femme experte et difficile. Grâce à elle  (et aussi à toi, bien sur) je me sens bien, libre et propre. J’ai fait ce que j’avais à faire. J’ai envie de bouffer la vie à pleines dents et cela ne peut qu’arriver.
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Autre extrait du livre
 
     La déshabiller partiellement fut facile et il en eut le souffle coupé. Qu'elle était grande, qu'elle était belle ! Que c'était bon de sentir sous ses mains la douceur de sa peau. Comme c'était merveilleux de pouvoir tenir dans ses bras cette poupée toute entière ! Comme il était agréable de sentir dans sa bouche l'agilité et le goût de sa langue qui répondait si bien à la sienne ! Elle en redemandait, tiens ! Elle se laissait aller et le regardait amoureusement.
 
     L'espace d'un instant il fut tenté d'aller trop vite. Nat se dégagea et lui fit simplement légèrement non de la tête tout en le regardant intensément avec un sourire d'ange.
 
     Il comprit instantanément qu'il ne devait pas céder à ses pulsions, et, malgré sa trop longue vie monacale, il fit ce qu'il fallait.
 
     Elle était en mini string noir et rouge avec une petite fleur et avait encore ses bas soyeux. Elle était en guêpière noire qu'il ne lui avait pas encore enlevée. Maladroit en ce genre de choses, il avait bien essayé de défaire les nœuds qui finissaient les adorables rubans dans un entrelacs serré, sur la poitrine et dans le dos mais elle lui avait simplement dit en riant qu'on ne devait pas défaire les nœuds ! Il était, lui, torse nu car elle lui avait ôté sa chemise. Il avait pu apprécier toute la douceur de ses mains qui l'avaient parcouru.
 
     Ils étaient debout et se découvraient mutuellement. Il n'eut finalement pas de mal avec la guêpière. Il engagea ses deux mains sous le tissu, par la taille et fit doucement glisser l'ensemble vers le haut jusqu'à la retirer entièrement en passant la tête. Elle l'aida un peu et Titouan put admirer ses seins nus.
 
      Il connaissait ses mensurations depuis un soir où, lors d'un chat sur Messenger, elle lui avait reparlé de lingerie coquine. Comme il ne les connaissait pas elle avait alors sur-le-champ quitté son soutien gorge et sa culotte en ayant au préalable pris soin de détourner la web cam afin qu'il ne puisse rien voir, les lui avait agités devant la caméra et, après avoir fait semblant de regarder les étiquettes lui écrivait en riant 95 / 95b 38-40 ! Pas de doute, elle était admirablement taillée pour un mètre soixante quinze, dans des proportions très harmonieuses. Elle était parfaite !
 
     Il l'embrassa passionnément et laissa sa bouche descendre ensuite dans son cou, sur sa poitrine et sur son ventre.
 
     Ils jouèrent encore ensuite à se découvrir sur le canapé où Titouan venait de s'allonger et l'avait attirée. Elle était assise sur lui, de face, les genoux de part et d'autre en appui sur le canapé. Elle s'agrippa à sa taille, plaqua délicatement son ventre contre le sien et se pencha légèrement en arrière. Il tendit les bras et lui caressa intensément les seins.
 
    - Viens ! dit-elle en se levant et en le prenant par la main.
 
     Elle le mena à la mezzanine… dans sa chambre. Elle s'allongea en travers du lit, sur le dos, les jambes légèrement écartées. Titouan, debout face à elle, finit rapidement de se déshabiller tandis qu'elle le regardait. Il était maintenant entièrement nu et elle ne pouvait rien ignorer de son désir. Il s'assit à côté d'elle, au bord du lit, et doucement lui enleva ses bas. Il lui prit la taille dans ses grandes mains, laissa glisser ses doigts et, doucement, fit glisser le string et l'enleva complètement.
La parenthèse. Tome 1